AU CARREFOUR DES VALLEES : BRIANCON

En cette saison estivale, pour un séjour dans les Hautes-Alpes, une visite à Briançon s'impose. Perchée à 1321 m. et située sur un endroit stratégique, Briançon est la plus haute ville d'Europe. 

Briançon est aussi une ville frontière et Vauban a construit pour la ville un système de défense très particulier échelonné à la verticale avec des fort perchés sur les hauteurs donnant l'aspect d'un nid d'aigle. 

Ses fortifications comprenant l'enceinte de la ville, les forts des Salettes, desTrois-Têtes, du Randouillet, de l'ouvrage de communication Y et du Pont d'Asfeld sont inscrites sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis juillet 2008 aux côtés des onze sites majeurs de Vauban.








La collégiale Notre-Dame, place du Temple. Elle fut classée aux Monuments historiques en 1931. C'est Vauban lui-même qui envoya les plans de cette église dont la construction débuta en 1705 après qu'une première église ait été détruite en 1692.

Les rues pavoisées de la ville haute.


Côté Porte d'Embrun, le charme des maisons qui bordent les remparts.



Les enfants jouent dans la "Grande gargouille".

Briançon contrôle ainsi les vallées de la Guisane qui descend du col du Lautaret, de la Durance qui descend vers le couloir rhodanien en passant par Embrun, de la Cerveyrette et de la Clarée qui encadrent le col de Montgenèvre et bien sûr, la Porte d'Italie puisque Briançon était située sur la Via Domitia

 



En haut de la "Petite Gargouille" se détache une tour de la Collégiale Notre-Dame

Une échauguette.

Aujourd'hui, le circuit piétonnier est aussi le cœur historique, il se situe dans la Ville Haute et la cité est magique. 

Elle a peu changé depuis Vauban et lorsque l'on rentre par la Porte Pignerol, on pénètre par la Grande rue rebaptisée "Grande Gargouille" car au centre de la rue est aménagé un large caniveau où l'eau court toujours vers le bas de la citadelle. Cette canalisation à ciel ouvert servait de réserve d'eau immédiate en cas d'incendie car la ville a subi vers 1700 un grave incendie.





La statue de la "GRANDE FRANCE"


oeuvre du sculpteur Antoine Bourdelle fut érigée sur l'ancien château entre 1923 et 1926 et inaugurée en 1933.


Le pont d'Asfeld.



Sur le pont d'Asfeld, une plaque rappelle que ce pont a été édifié en 1734, sur les ordres du maréchal d'Asfeld, général des armées du roi, sous le règne de Louis XV.








Comme partout dans les Alpes du Sud, on peut admirer les cadrans solaires peints sur les murs. De cette voie principale, on peut rejoindre la rue Porte Méane prolongée par la rue du Pont d'Asfeld qui sort de la ville par la porte dela Durance. Celle-ci donne sur un pont vertigineux dont l'arche unique franchit la rivière à 56 m. de hauteur.   Un panneau nous rappelle que le pape a séjourné dans une maison de la Ville Haute






 Un panneau nous rappelle que le pape a séjourné dans une maison de la Ville Haute.

 On peut donc visiter dans la Ville Haute avec le fort de l'ancien château, le couvent des Récollets, la collégiale, la maison du Temple, la maison du Pape, le musée des Cordeliers et l'exposition Vauban.



Point de vue sur les remparts. 

Nous revenons par la place Médecin général Blanchard devant le musée du Parc des Ecrins. On lui consacre une visite très intéressante sur l'histoire du ski alpin. Puis, en remontant la "Petite Gargouille" ou rue Mercière, on passe devant la porte d'Embrun ou l'on admire les maisons qui bordent les remparts rompant ainsi avec l'aspect austère de la citadelle.

On arrive place du Général Eberlé puis remontant l'avenue Vauban, on passe devant la collégiale Notre-Dame.


Un écriteau "Magasins du génie et Colombier militaire" nous rappelle que nous sommes dans une citadelle Vauban.


Au pied de la citadelle, après avoir laissé le véhicule au parking extérieur, nous pénétrons par l'avant-porte de Pignerol qui mène à la "Grande Gargouille".
Un écriteau insolite nous renvoie à un passé pas si lointain...

 Sous le porche de la Porte de Pignerol, une plaque rappelle que le champion italien Gino Bartali fut vainqueur de trois arrivées-étapes à Briançon en 1938, 1948 et 1949. 

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